
Orbignia oleifera
Nous avons privilégié trois palmiers très intéressants de par leur rentabilité, et surtout, le fait que ceux-ci peuvent donner une huile dite "oléfinique", donc liquide et en même temps, le fait de donner un composé complexe : le polymère. Comment obtient t-on ce résultat ?
L'hydrolyse consiste à obtenir la partie insoluble dans le solvant que l'on utilise, et pour ce faire, on a recours à certains cocktails de produits chimiques, ou dirons nous "biochimiques", car dans ce résultat d'hydrolyse, interviennent des protéines spécifiques les diastases.
Si nous parlons des "huiles", nous parlons de ce qu'elles contiennent, une partie liquide, et une partie solide. La partie liquide, contient des acides gras insaturés, la partie solide, que l'on obtient par la technique d'hydrolyse, est un polymère, c'est-à-dire, un patchwork de motifs monomères ou de petites structures à faible poids moléculaires, se réunissant pour donner un assemblage des ces petites structures en une structure deux fois plus conséquente, donc à haut poids moléculaire.
Si nous continuons dans cette voie là, c'est le mal de tête assuré. Tout ce que nous devons retenir, est que les acides gras donnent une partie liquide et une partie solide. Et si la partie liquide est très souvent extraite, la partie solide ou acides gras saturés est beaucoup moins facile à obtenir, il va falloir avoir recours bien souvent à ces diastases, capables de transformations extraordinaires dans notre vie de tous les jours.
Les palmiers, sont des arbres primitifs, présents depuis des millions d'années sur terre. Si le palmier a évoluer dans les pays tempérés, il est resté à l'état primitif dans les zones tropicales et équatoriales, bien qu'ayant tout de même légèrement évolué. Le coco babaçu est dit monoïque, il comprend une inflorescence mâle laissant place à une inflorescence femelle sur le même palmier, au même titre que le palmier à huile africain.
Voici l'inflorescence mâle, qui ne fera aucune baie. L'inflorescence femelle, elle, sortira déjà fécondée, avec des embryons de baies.
La vitamine E, où alpha tocophérol ne paraît pas signifier grand chose. On parle de façon banale de cette vitamine comme d'une autre, et pourtant, sa carence peut provoquer d'énormes troubles pour nos fonctions métaboliques cruciales.
Si vous avez du mal à assimiler des aliments riches en acides gras insaturés (partie liquide des acides gras), c'est que vous manquez d'un facteur d'assimilation de ces vitamines, et ce facteur d'assimilation est la vitamine E ou alpha tocophérol. La vitamine E, aide à la protection du rétinol ou vitamine A, naissant dans l'organisme grâce à la provitamine A où Bêta carotène.
En bref, si vous manquez de cette vitamine, vous serez moins résistant à l'effort, vous ressentirez une fatigue s'intensifiant avec les efforts de la journée. Bref, fixer cette vitamine est essentielle, et c'est ce qu'on compris les populations autochtones du Brésil, car là bas, l'huile de coco babaçu sert à cuisiner, et étant donné que la vitamine E résiste à, de fortes températures, même l'huile chauffée, permet la métabolisation d'autres vitamines présentes dans les aliments. Elle aide la synthèse d'enzymes (protéines spécifiques) et de certaines hormones. La vitamine E, permet la stabilité des bêta lipoprotéines, présentes dans la plasma.
Sur cette vidéo, nous pouvons voir ce qu'est le coco babaçu, un palmier, dont le peuplement peut s'avérer dense, mais très sporadique. Nous avons dénombré de nombreux coco babaçu, sur la plantation. Nous sommes certes, dans une zone proche du Brésil, à vol d'oiseau. Le Domaine Boulanger, domaine où nous résidons, se situe sur la route de l'est, au sud-est de la Guyane française, c'est-à-dire sur la route du Brésil. Orbignia oleifera, est un palmier de collines, il produit des grandes hampes retombantes facilement reconnaissables. les baies sont impressionnantes.

Diverses expériences sur les palmiers nous ont conduit sur la voie des beurres et des cires, concernant le coco babaçu. Nous nous sommes axés sur la rentabilité, tout en recherchant la qualité. Le biotechnologie employée par Guyanature, permet d'obtenir des beurres et des cires, sans trop mobiliser d'énergie. Des solutions de synthèses biochimiques, permettant l'emploi de microorganismes thermophiles et surtout thermostables.
Un exemple d'hydrolyse des graisses. Ici, nous n'avons employé aucune huile de base, aucun excipient, mais synthétisé les graisses saturées (à haut poids moléculaire, donc solides), par un système de désagrégation lente des lipides par les bactéries. Nous utilisons les possibilités de dégradations lente des des graisses contenues dans les cellules végétales, ce qui nous permet le résultat perceptible sur cette vidéo (non truquée, nous précisons, afin de dissiper tout malentendu). Nous nous intéressons donc aux triglycérides, les acides butyriques, palmitiques et stéariques, donnant chacun leur triesters : butyrine, palmitine, stéarine (servant à la fabrication des bougies).

Amande fraîche du coco babaçu qui va nous permettre d'extraire l'huile liquide, mais aussi la partie solide (acides gras insaturés), tels que le beurre ou la cire.