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La grande forêt, là, où nous vivons et nous étudions.

La grande forêt amazonienne, peut révéler bien des secrets étonnants, et l'observation, et l'utilisation de certaines plantes, nous laisse penser que les océans se sont retirés pour faire place à la terre ferme, mais, si nous regardons bien autour de nous, certaines plantes ont la possibilité de se réhabiliter à la vie aquatique, tel est le "chapeau de l'eau", une plante semi aquatique, vivant au bord des criques de la forêt amazonienne. Cette plante donne des feuilles très rigides et coupantes, lorsque qu'elle est émergée, mais reprend sa forme et ses propriétés d'algue lorsque la montée de l'eau des criques l'immergent. Ces propriétés, sont celles d'algues venues de l'océan, utilisées en algothérapie. 

Thurnia sphaerocephala, c'est son nom, une plante semi aquatique, qui contiendrait autant de sels minéraux et d'oligo-éléments nécessaires au bon fonctionnement du métabolisme humain, que la meilleure des algues. Tout simplement, car, comme dit, il y a très longtemps, cette herbe était sous les eaux, c'était donc une algue, qui s'est adaptée à ces nouvelles conditions de vie terrestre. 

Le chapeau d'leau se développe dans le lit des criques tranquilles, mais aussi de ruisseaux où l'eau est courante. Lorsque vous regardez alentours, vous remarquez que l'eau est d'une limpidité remarquable qui n'a rien à envier à une eau dite "minérale", donc, chargée en sels minéraux, en quantité beaucoup plus importante que normalement.

Un filtre naturel, c'est tout à fait ce que laisse penser cette fine chevelure soyeuse, faites de ramifications, enchevêtrées, desquelles se distinguent de longs filaments assez épais, constituant le système racinaire, en fait le système respiratoire. Cette plante se développe dans l'air, mais respire dans l'eau. Lorsque l'on observe attentivement ses racines flottant dans l'eau claire, nous remarquons des bulles d'oxygène s'échappant du système racinaire, la plante respire. Ce qui est précieux dans ce système respiratoire et celui de purifier l'eau et d'accroître la concentration des sels minéraux et oligo-éléments. 

Les sels minéraux, et les oligo-éléments, ont tous une fonction régulatrice des fonctions vitales, donc, des fonctions motrices.

Le potassium (K, pour Kallium), le magnésium (Mg), le calcium (Ca), le sodium (Na pour Natrium), le phosphore (P), le chlore (Cl), le soufre (S), 

Le manganèse, le fer, le cuivre, l'iode, le zinc, le molybdène, 

Le sels minéraux naturellement filtrés par les racines donne des propriétés particulières à l'eau de criques sur les bords desquels la plante pousse. Oui ! Car lorsque l'on s'immerge légèrement et prudemment dans l'eau des criques, on sent une sensation de courant fluide traversant la colonne vertébrale. Cette sensation, nous l'avons ressenti en faisant l'expérience nous-mêmes. Nous sommes affreusement septiques de nature, mais cette approche septique s'est envolée, lorsque cette sensation s'est produite. Le corps s'alourdit, puis, l'impression qu'un fluide parcours votre corps, et vous laisse dans une sensation de bien-être.

Il est préconisé dans la médecine traditionnelle d'Amazonie, de broyer les racines de cette plante avec de la boue, mais pas n'importe laquelle, l'argile gris que l'on trouve à proximité et du chapeau d'leau. Cette recette pourrait tout à fait s'exercer dans la pratique de la thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie), ainsi qu'en aromathérapie, pharmacologie, et vitaminothérapie, sous forme d'extraits secs. 

Recette pratique :

Une recette pratique permet d'utiliser les sels minéraux et oligo-éléments :

Végétal : bambou (bambusa vulgaris)

Partie utilisée : pousse

Végétal : chapeau d'leau (Thurnia sphaerocephala)

Partie utilisée : plante entière

Une pousse de bambou, ainsi que trois plantes de chapeaux d'leau, sont nécessaires à l'élaboration de cette recette. 

Il suffit de laisser macérer ces deux plantes pendant deux jours, dans du vinaigre de vin, ainsi que dans de l'eau de rose. Les proportions de ces deux ingrédients étants les suivantes :

Vinaigre de vin ............................................................. 1 litre

Eau de rose .................................................................. 2 litres

On ajoute une pincée de sel de table. 

Le temps de cette macération écoulé, on verse dans un bain chaud. Cette opération, doit se répéter tous les jours pendant une semaine. 

Pour conclure, les grandes rivières de Guyane sont des affluents des fleuves, qui, eux-mêmes sont des affluents de cette grande étendue d'eau salée qu'est l'océan. les eaux qui se déversent dans les fleuves et les rivières conservent un reste de salinité, qui est filtré par certaines plantes, telles que cette grande herbe semi-aquatique, qui, il y a très longtemps était immergée dans les profondeurs des eaux océaniques qui recouvrait le littoral de Guyane, qui ne ressemblait pas à l'actuel.

Cependant, le reste de salinité présente dans ces eaux est restituée par cette plante, en ayant besoin pour assurer sa photosynthèse. Ces nutriments en microquantités dans la plante, sont aussi nécessaires à notre organisme. Grâce à ce végétal, nous pouvons régénérer nos propres fonctions vitales. Une bien précieuse herbe s'offre à nous !


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